Le « journalisme citoyen » en ligne : un public réifié ?
Olivier TREDAN, doctorant CRAPE – IUT de Lannion / Université de Rennes 1, membre du M@rsouin et du Réseau d’Etudes sur le Journalisme.
Article publié dans Hermès n° 47, 2007.
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Le « journalisme citoyen » est un paradigme mou qui se diffuse comme une traînée de poudre auprès d’une frange d’internautes actifs. L’affaiblissement des frontières traditionnelles entre sources, médias et public réactive l’imaginaire d’une communication désintermédiée, où les contenus rédactionnels circuleraient hors des circuits médiatiques traditionnels.
À première vue, l’internet est devenu le lieu d’un affrontement symbolique sur la définition d’une identité professionnelle en perpétuelle mutation : le journalisme. La récurrence des débats entre blogs et journalisme, menés tant du point de vue des professionnels que des amateurs, témoigne de ces questionnements. L’enjeu est de cerner une possible extension du territoire professionnel. D’un côté se déploient des discours de légitimation des journalistes pour borner leur territoire professionnel en refusant l’entrée de nouveaux acteurs ; de l’autre des producteurs d’information réfutent le qualificatif « journalistique » tout en s’en appropriant les savoir-faire et la terminologie. L’émergence de nouveaux espaces labellisés « journalisme citoyen », a pour première vertu de nous rappeler que le journalisme est une construction sociale, aboutissement d’un long processus historique.
Les transformations sous-tendues par le phénomène de l’autopublication ont pour deuxième vertu de nous inciter à nous départir d’une vision trop média-centrée. L’internet apparaît de plus en plus comme un espace mosaïque composé d’espaces de socialisation (François, Neveu, 1999) participant de la construction de réalités sociales particulières, selon des dynamiques de reconfiguration des frontières public/privé. À l’heure où l’appropriation des nouveaux dispositifs de production et de diffusion de contenus s’est fortement accentuée les nouvelles formes d’intermédiation doivent faire l’objet d’une vigilance accrue. La « naturalisation » du « journalisme citoyen » conduirait à négliger la question de la capacité des profanes à produire, diffuser et s’approprier de l’information en dehors des espaces labellisés. Mais surtout, elle ne permettrait pas de saisir l’influence d’une représentation mythifiée du public dans l’évolution de la configuration journalistique.
Deux visages du journalisme citoyen
On fera ici l’hypothèse que ces nouveaux modèles proposent principalement une reconfiguration de la médiation, avec des
logiques de réification des catégories du « journalisme » et du « citoyen », pour légitimer une identité professionnelle en canalisant des écrits « citoyens » vers des arènes de débat public.
Deux exemples seront mobilisés : AgoraVox et Place Publique. Ils paraissent a priori souffrir la comparaison. D’un côté, l’identité professionnelle des porteurs du projet est floue : la porosité des frontières entre sources, pairs et publics est instrumentalisée par les initiateurs de ces expériences. De l’autre, les initiateurs sont des journalistes dont l’identité professionnelle est explicite. Toutefois, ils ont en commun d’affirmer la place du journaliste, en tant que médiateur porteur d’une expertise particulière, face à un public-source, comme communauté imaginaire, fédérée par une perception relativement similaire du monde social, un même souci pour la chose publique. Or, dans la mesure où la démarche de Place Publique s’est soldée par un échec, elle doit nous permettre de souligner les limites du concept de « journalisme citoyen ». Celles-ci sont imputables à une vision fonctionnaliste du statut et du rôle du journaliste. À l’inverse, le relatif succès d’AgoraVox, malgré une même grille de lecture, doit nous inciter à penser la manière dont la nouvelle figure du public est devenue une ressource pour légitimer la position d’acteurs émergents.
AgoraVox s’inscrit dans une logique d’extension du journalisme, en se positionnant précisément dans un espace frontière entre journalisme, sources et publics ; il tire sa légitimité de cette position. Le projet part d’un constat qui a marqué l’histoire du Web : le témoignage profane peut être source principale d’informations, en particulier lors de circonstances exceptionnelles (les vidéastes amateurs face au Tsunami en décembre 2004 , les images déposées sur FlickR témoignant des attentats de Londres en juillet 2005, les blogs autour du cyclone Katrina en septembre 2005) et d’un précédent comme modèle, le site sud-coréen Ohmynews , auquel la légende attribue une responsabilité dans l’élection du dernier Président sud-coréen. La juxtaposition des attributs de « citoyens » et de « reporters » révèle une représentation inédite dans l’univers professionnel dans la mesure où elle nie l’expertise du reporter. Toutefois, AgoraVox réalise bien un travail éditorial en sélectionnant et hiérarchisant les productions informationnelles des profanes – une notion qui doit elle-même être fortement relativisée. Ce travail est effectué par un comité éditorial encadré par la société Cybion , spécialisée dans la veille informationnelle, à l’origine de la plate-forme « citoyenne ».
Proposant une autre facette du « journalisme citoyen », l’objectif de Place Publique est d’implanter des agoras électroniques territorialisées , pour « renouveler » un dialogue citoyen et citadin. S’appuyant sur les collectivités locales, la démarche s’articule autour de la constitution de nouveaux espaces de débat public et l’acquisition par les « citoyens » des compétences jugées nécessaires pour la production d’informations locales, marquées du sceau de l’objectivité. Des sites de co-publication, développés sous le logiciel open-source SPIP , sont mis en place à l’échelle de la ville. Pour participer à ces arènes, une initiation aux techniques journalistiques doit être suivie ; elle est dispensée par les instigateurs du projet, des journalistes qui se partagent les postes-clés au sein des comités éditoriaux locaux. Postulant a priori l’incompétence des habitants (principalement acteurs associatifs) en matière de production d’informations, ces expériences entendent de transformer des « citoyens » en reporters disposant de leurs propres médias. La perspective de Place Publique rejoint dans une certaine mesure celle du Public Journalism (Beauchamp, Watine, 1996), pour laquelle la mission du journaliste est d’apporter son expertise au du public, afin d’assurer la mise en débat de questions publiques.
Ces deux exemples permettent de souligner l’existence d’un imaginaire commun de ‘internet caractérisé par l’émergence de nouveaux médiateurs. Le « journalisme citoyen » s’insère dans le contexte particulier de l’essor de l’autopublication et de la perception d’une crise morale que traversent les médias de masse. L’imaginaire de l’internet (Flichy, 2001) a produit des outils visant à la « démocratisation » de la publication et de la distribution des informations.
Pour reprendre la grille de lecture de Dominique Cardon et Fabien Granjon (2003), le développement des blogs s’insère dans un imaginaire social, celui d’une double critique anti-hégémonique (refus de la monopolisation de la production de l’information par les médias de masse) et expressiviste (souci de libéralisation de la parole profane dans l’espace public). En sus de cet imaginaire social, l’essor des blogs est porté par un imaginaire technique. Le développement de cette nouvelle « technologie de fin de siècle » a contribué à réactiver une utopie de la communication désintermédiée. Ces nouveaux dispositifs passeraient par des processus d’automatisation et des formes d’autonomisation de la médiation vis-à-vis des médias traditionnels (Weissberg, 1999). Les logiques d’interactivité dans la pratique du blog ont produit une représentation d’un nouvel espace public numérique et une forme d’intelligence collective, assurée par le jeu des liens hypertextuels. Cette conscience discursive a donné lieu à la production de la notion contestable de « blogosphère », qui désigne en réalité un ensemble de pratiques et de formats extraordinairement différents (Cardon et alii, 2006). Elle incarne un imaginaire qui se résume dans les titre et sous-titre évocateurs du livre de Dan Gillmor, essayiste, journaliste et blogueur américain , (2004) « We the Media, Grassroots Journalism by the People for the People » et à quelques exemples emblématiques d’un contre-pouvoir assumé par des blogueurs face aux journalistes conventionnels (Le Cam, 2006).
Journalisme citoyen et réification
Le « journalisme citoyen » apparaît comme une dynamique qui accompagne la « profanation » d’un espace public médiatique. Plus qu’une concurrence ou une autonomie de l’autopublication par rapport au journalisme, il implique une évolution de l’espace journalistique, à ses marges.
Ces espaces dits citoyens sont le produit de stratégies d’acteurs qui visent à réactiver leur identité professionnelle, en jouant parfois sur le flou occasionné par la médiation de la technique. Celle-ci, rappelons-le, peut contribuer à éroder les frontières entre public, sources et journalistes. Derrière un discours sur la citoyenneté, les « foules intelligentes » et la démocratisation des procédés de publication, se noue une stratégie de légitimation d’une idéologie professionnelle, reposant tout particulièrement sur des savoir-faire spécifiques. Elle passe nécessairement par la recherche d’un modèle économique viable pour le journalisme en ligne, hors des organes de presse traditionnels. Ces expérimentations ont pour vertu de récuser toute ontologie du journalisme. Elles posent aujourd’hui la question de sa mutation (Ringoot, Utard, 2005) et renvoient à l’idée d’une plasticité structurelle du territoire professionnel (Ruellan, 1993), due notamment aux pressions exercées aux marges et aux évolutions des dispositifs techniques, organisationnels et conceptuels.
Ainsi Place Publique repose sur une stratégie d’affirmation identitaire de la part de journalistes en situation de précarité professionnelle . Elle induit une approche fonctionnaliste et une vision média-centrée qui contribuent à légitimer la position « naturelle » des médiateurs traditionnels au sein de l’espace public. L’association a été fondée par des journalistes en position de relative marginalité au sein du champ journalistique : la confrontation aux habitants dans le dispositif Place Publique contribue à renforcer une identité professionnelle dépourvue jusqu’alors de reconnaissance. Cette stratégie repose sur l’existence supposée d’un idéal de profession fondée sur un ensemble de valeurs (l’objectivité par exemple) et un système de normes positives (la distanciation, le croisement des sources), dont seul le journaliste serait détenteur. Elle produit de fait une vision conservatrice des rapports sociaux, d’où les porteurs sortent toujours confortés dans leur position dominante.
Ces approches conduisent en définitive à un paradoxe. Si le leitmotiv de ces initiatives était la re-mobilisation du citoyen, sa marginalisation trahie par une position périphérique dans le processus de production éditoriale (dans le cas de Place Publique, le rédacteur se voit souvent imposer une commande par le comité éditorial) contribue à réaffirmer la place centrale des journalistes dans le traitement et la mise en forme de l’information. S’il y a paradoxe, c’est que le public en tant que communauté imaginaire ne constitue qu’un artefact considéré comme donné et jamais réellement interrogé. Place Publique atteste cette contradiction entre la volonté de centraliser et d’encadrer une parole profane et les réalités complexes de dynamiques décentralisées. Les initiateurs postulent une certaine ontologie du public : l’absence supposée d’expression publique, s’expliquant par une incompétence « naturelle » dans la gestion des techniques d’écritures. Par conséquent, ils dénient au public la capacité de produire et mettre en circulation une information au sein de quartiers urbains . Or, les représentants d’habitants au sein de collectifs plus ou moins institutionnalisés constituent l’essentiel du public contributeur. Cette contradiction entre une vision normative – il est par exemple demandé aux participants de mener des reportages sur des terrains et des thématiques qui leur sont éloignées, seule pratique jugée garante de l’objectivité journalistique – et une réalité complexe – les nécessités pour les habitants de se légitimer en occupant les espaces de mise en visibilité – a abouti à la rapide désaffection du dispositif par ces derniers. La négation des particularités du public s’exerce dans la mesure où certaines stratégies discursives sur le « journalisme citoyen » ont pour finalité de légitimer la position dominante du journaliste face aux citoyens.
On peut émettre l’hypothèse que ces médias ne rencontrent de succès, en particulier AgoraVox, que dans la mesure où ils offrent un espace ressource pour le public-source, permettant la mise en visibilité de soi au sein d’un collectif sensible . Les contributions permettraient alors de renforcer au sein d’un monde social la position des contributeurs, structurée autour de la promotion de l’Internet – en témoigne l’attachement des contributeurs au concept discutable de Web 2.0 . Le public de ces plates-formes paraît, selon toute hypothèse, relativement homogène tant du point de vue de ses pratiques que de son profil sociologique. Bref, si le « journalisme citoyen » peut difficilement apparaître comme une réponse à la crise de la médiation traditionnelle des médias de masse, son développement contribue néanmoins à l’apparition de nouveaux acteurs qui produisent discours et dispositifs de légitimation et dont l’émergence est étroitement liée au développement de l’Internet. Ceci laisse en suspens les questions des représentations du public, comme usager des nouveaux outils et producteur de contenus informationnels.
Vers l’institutionnalisation du public imaginé ?
Les discours normatifs contribuent à renforcer la position dominante du journaliste. Et la réification des catégories «
journalisme » et « citoyen » conduit à nier toutes dynamiques d’expression alternatives. Par conséquent, la structure des contextes de production et de diffusion d’informations dans lesquels se développent le « journalisme citoyen » mérite une attention particulière. Cette posture (Delforce, 2004) permet de mettre à jour deux éléments. Le premier est une négation des caractéristiques d’amateurs – le public – qui sont traditionnellement exclus de l’analyse de configurations médiatiques. En conséquence, les acteurs sociaux émergents contribuent à produire une représentation du public, qui devient une ressource mobilisée pour légitimer la position de nouveaux acteurs sociaux au sein du territoire journalistique.
D’emblée, il est notable que le public-source se caractérise par sa propension légitime à prendre la parole. Une analyse nonexhaustive à partir de l’observation des profils de quelques 6306 rédacteurs laisse entrevoir une forte majorité (60 %) d’individus qui disposent d’une légitimité acquise dans l’exercice d’une activité professionnelle ou universitaire (dont 35 % de journalistes ou d’aspirants journalistes désireux de « se faire la main ») Ce public-source semble se caractériser par un capital culturel relativement élevé, matérialisant ainsi l’imaginaire initial d’un public actif et rationnel. L’exemple d’un des contributeurs d’AgoraVox permet de souligner la multiplicité des modalités d’intervention : Fred Cavazza se définit comme expert, « consultant indépendant » dans le domaine de la conception d’infrastructures de communication en réseaux. Sa visibilité constitue donc un enjeu professionnel important. Il occupe dès lors de multiples arènes médiatiques, allant de tribunes publiées dans la presse spécialisée en ligne à la publication d’articles dans le magazine de la FING, Internet Actu en passant par la mise à jour plus ou moins régulières de divers blogs (fredcavazza.net , E-marketing & Co ). La multiplicité des appartenances fait qu’il n’est pas toujours aisé de distinguer quelle identité il se revêt dans une intervention donnée. Cette pluralité d’appartenance donnerait un avantage concurrentiel face aux journalistes professionnels, moins intégrés dans des espaces où le niveau de compétences est élevé.
AgoraVox offre de son côté une bonne entrée pour observer l’institutionnalisation d’un imaginaire autour du « public », regroupé sous le qualificatif générique de « reporters citoyens ». « Notre constat de départ est simple : grâce à la démocratisation effective des NTIC et d’Internet, tout citoyen est un « capteur d’information » qui peut devenir potentiellement un « reporter » capable d’identifier et de proposer des informations à haute valeur ajoutée. » D’une part, il vient questionner le renouveau du Public Journalism sur l’internet. Initié à la fin des années 1980, il a été fondé sur l’idée que les journalistes ne trouveraient leur salut que dans un sursaut moral en permettant au public de débattre des questions publiques. Aujourd’hui, comme le note Florence Le Cam (2006 – 152), « le développement des current events blogs semble prolonger [les pratiques quantitatives et surtout qualitatives de sondage de la population sur les sujets à traiter par les médias], et c’est ce qui est novateur, en les transférant du groupe des journalistes traditionnels vers le public lui-même. » Dans cette veine, l’enjeu est donc de constituer forums et arènes de débat public pour « rétablir les liens avec le public » (Watine, 2003, 234). Dans le cadre de sites collaboratifs, la liberté du traitement de l’actualité est, en apparence, laissée aux seuls contributeurs ; l’interactivité, par le jeu des commentaires et des trackbacks, constitue un indicateur quantitatif.
L’émergence de la figure du public contribue plus fondamentalement à transformer la configuration médiatique. La capacité du public de produire du contenu et le nouveau regard porté par les médias sur ce public permettraient aujourd’hui d’externaliser la production de faits bruts. L’imaginaire du « tous rédacteurs » – le potentiel du public en matière de couverture d’événements – tend à se diffuser après la diffusion de documents amateurs – on a en tête les séquences vidéo du Tsunami de l’hiver 2004. Et cet imaginaire se concrétise par le développement de plateformes de blogs dans la presse quotidienne nationale et régionale (exemple du journal breton Le Télégramme ou par un partenariat entre un acteur majeur de l’internet (Yahoo !) et une agence de presse (Reuters) pour donner naissance au projet You Witness News , service qui permettra aux internautes de mettre en ligne des photos et vidéos pouvant être reprises par l’agence de presse. Cette tendance incite donc à réfléchir aux logiques d’interdépendance – la fameuse convergence – qui se développent au sein et autour des industries du contenu. L’identité journalistique est alors en question, face à l’émergence du public et de professionnels de l’informatique, qui « se sentent a priori compétents pour prendre le leadership dans les opérations de production » (Miège, 2000, 95). Cette mise en question n’a pas échappée aux acteurs eux-mêmes si l’on en croit la multiplication des discours de défense du regard surplombant des journalistes sur l’actualité – activités symboliquement rémunératrices. Le public remplirait une fonction de miroir du monde en rapportant des faits, dans des lieux ou via des thématiques trop éloignés du journaliste. Une telle perspective favorise l’émergence de nouveaux acteurs : des journalistes moins orientés vers la fonction traditionnelle de collecte et traitement d’informations, et davantage vers un suivi du « public journaliste » en s’assurant de la qualité de l’information au prisme de valeurs telles que l’objectivité, la neutralité. Ainsi conçue, la figure du public pousserait à la transformation de la médiation journalistique, amenant les journalistes à s’adapter progressivement à l’émergence du “citoyen”, du “public-source”. Bref, sont ici questionnées les stratégies identitaires et les productions discursives pour la reproduction d’une vision conservatrice des rapports sociaux, où les journalistes sont au final confortés dans leur position dominante.
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